Récupération des fonds algériens détournés : Mohand-Oussaïd Belaïd s'exprime

Montage : Mohand-Oussaïd Belaïd - Billets d'Euro et Dollars

Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohand-Oussaïd Belaïd, a révélé ce mercredi 13 mai que le gouvernement algérien allait restituer les sommes astronomiques détournées. Néanmoins, cela ne sera possible qu'une fois "les jugements à l'encontre des accusés rendus".

Lors d’un point de presse organisé au siège de la présidence de la République à Alger, Mohand-Oussaïd Belaïd a parlé de nombreux sujets qui font l’actualité en Algérie. Interrogé à propos de la récupération de l’argent détourné par les responsables de l’Etat vers les pays étrangers, le porte-parole de la présidence a affirmé que «les fonds pillés seront récupérés, avec l’aide d’Allah, une fois les jugements définitifs à l'encontre des accusés seront rendus».

« Nous attendons le prononcé des jugements définitifs à l’encontre des individus (concernés). Des mécanismes de restitution des fonds pillés pourront, alors, être déclenchés», poursuit le responsable. Pour ce dernier, la mission sera cependant compliquée. Cette opération «est soumise à des procédures internationales qui ne sont pas simples», a ajouté le conseiller à la communication de Abdelmadjid Tebboune.

Le plan du gouvernement algérien

Il faut dire que le rapatriement par l’Algérie des sommes volées et transférées vers les banques européennes s'annonce extrêmement difficile. En février dernier, le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad avait annoncé que le gouvernement algérien avait établi un processus de récupération des capitaux qui passera par trois étapes.

En premier lieu, les autorités algériennes doivent prouver la propriété des biens et des fonds détournés et les localiser. La justice algérienne prendra ensuite les décisions et statuer sur les enquêtes relatives aux affaires de détournements des fonds. Enfin, l’Algérie devra recourir à la convention anti-corruption de l’ONU et aux accords judiciaires conclus avec les autres pays, et ce, dans le but d’accélérer le recouvrement de l’argent volé et transféré à l’étranger.

Lire également : Argent algérien détourné : La France peut le récupérer pour son trésor public

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