À leurs plus bas niveau depuis plus d'une année : Les prix du pétrole s'effondrent

Puit de pétrole

Les marchés pétroliers traversent une grande zone de turbulences. Les prix, qui n'arrêtaient pas de reculer depuis quelques jours, se sont carrément effondrés ce 3 mai. En effet, les prix du pétrole ont atteint leurs  plus bas niveaux depuis plus d'une année. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 73,26  USD le baril. Le brut américain West Texas Intermediate s'est également effondré. Il est cédé à 69,56 USD le baril.

Ainsi, en une journée le pétrole a perdu plus de 6 dollars. Les investisseurs sont entrés dans une zone de panique, ce qui a impacté les prix de l'or noir. Les prévisions de croissances ne sont pas optimistes. Les cours du pétrole sont pénalisés par les craintes de récession et les turbulences du secteur bancaire américain. Ils glissent nettement pour la première fois depuis les coupes décidées par plusieurs membres de l'OPEP+.

L'économie mondiale est, en effet, dans une conjoncture difficile et compliquée. En plus de ces difficultés, la crise bancaire en Amérique est arrivée pour compliquer la situation. « Les inquiétudes concernant le secteur bancaire américain ont refait surface à la suite de la deuxième plus grande faillite bancaire aux États-Unis depuis la crise de 2008 », affirme Stephen Brennock, analyste de PVM Energy. Une crise qui confirme les doutes des investisseurs et installe un climat de craintes.

Par ailleurs, le marché s'attends à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) procède à une hausse d'un quart de point de pourcentage pour contrer l'inflation qui impacte les prix du pétrole. Les analystes expliquent qu'une politique monétaire plus stricte pourrait peser sur la première économie mondiale en renchérissant le coût du crédit pour les ménages et pour les entreprises. Une mesure qui pourra accentuer les risques de récession, et donc baisser de la demande de pétrole. Il faut ajouter à cela les signaux négatifs sur la croissance économique de la Chine qui accentuent les craintes du recul de la demande de l'or noir.

Ce 3 mai, le pétrole a donc largement perdu les gains liés aux réductions volontaires de production de certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP+. Reste à savoir quelle sera la réaction de cette organisation pour freiner la baisse des prix.

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